Par le prânâyâma, passer de l’état de duhkha à celui d’ânanda
Du 28 juin au 1er juillet 2014

Si Patanjali affirme que « pour le sage tout est souffrance (duhkha) »  (Yoga-Sûtra II, 15), c’est pour nous proposer les moyens de développer les aptitudes nous permettant de comprendre cet état pour le dépasser. L’état de duhkha se manifeste, comme le dit son étymologie, par la sensation d’être hors de son axe ou d’être dans un espace étroit. La souffrance est donc comprise comme une dispersion de l’être ou encore comme un resserrement de l’être.

Or, le propre de l’âsana est d’être sthira sukha (Yoga-Sûtra II, 46) : « d’être fermement établi dans un espace heureux » (selon la traduction de G. Blitz).

Quant au prânâyâma, il est avant tout pour le Dr Bhole : accroissement des sensations internes et donc expansion de la conscience.

Ainsi, le « yoga est la dissolution de l’union à la souffrance » (Bhaghavad Gîtâ VI, 23), car il est déploiement de l’être.

Pour le sage, tout peut alors devenir ânanda, joie.

INSCRIPTIONS JUSQU’AU 10 JUIN 2014
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A faire parvenir à Sylviane Cagnoli
87 rue Victor Hugo, 93170 Bagnolet